L’Organisation non gouvernementale (ONG) OXFAM a facilité la formation de plus de 200 femmes étuveuses sur les normes de qualité dans les localités de Dandé, Founzan, Banzon et Zoungou. C’est ce qui ressort d’une note d’information concernant l’impact des projets humanitaires et de développement menés par l’organisation au Burkina Faso, publiée le 19 novembre 2024.
Avec le soutien financier de la Direction Générale de Coopération au Développement et Aide humanitaire (DGD) du Royaume de la Belgique, l’Organisation non gouvernementale (ONG) OXFAM, mets en œuvre avec ses partenaires opérationnels, des projets humanitaires et de développement qui répondent aux besoins « urgents » et structurants des communautés. Les activités menées ont permis l’atteinte de plusieurs résultats. Lesdits résultats ont été rendus publics ce 19 novembre 2024.
Il faut noter que les interventions financées par la DGD et menées par OXFAM se déploient dans les 13 régions du Burkina Faso. Elles tournent, entre autres, autour de la prévention et la réponse aux Violences basées sur le genre (VBG), la formation de structures communautaires et de comités locaux de protection, le renforcement des moyens d’existence et des chaînes de valeur locales, notamment dans les filières du lait et du riz étuvé, le développement d’initiatives de plaidoyer et de reformes.
La mise en œuvre de ses actions ont permis à OXFAM d’obtenir plusieurs résultats. En effet , en 2023, les enquêtes menées par OXFAM ont révélé que 57 % des répondants ont constaté une diminution des incidents de protection, y compris les VBG, dans les zones d’intervention. Ceci résulte de l’installation de lampadaires solaires pour sécuriser les espaces, de la distribution de kits de protection et de dignité, ainsi que de formations et campagnes de sensibilisation sur les VBG. Aussi, 16 plans de protection ont été élaborés, permettant aux communautés de jouer « un rôle actif » dans la réduction des menaces et d’améliorer leur résilience.
En conséquence, environ 7 931 personnes dont 4 124 femmes et filles ont été « directement touchées par ces activités de protection », avec un impact indirect sur plus de 35 000 personnes. En outre, le programme de promotion du lait local, a permis l’enregistrement de la marque « FAIREFASO » auprès de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).
Lire aussi >> Recherche de solution pour une alimentation de qualité au profit des bétails : Oxfam et RBM lancent le concours InnoRebab
Par ailleurs, la création d’une nouvelle marque de riz étuvé est en cours d’enregistrement à l’OAPI, et des formations sur les normes de qualité ont été dispensées à plus de 200 femmes étuveuses dans les localités de Dandé, Founzan, Banzon et Zoungou.
Toujours pour les résultats obtenus, les comités de protection, appuyés par OXFAM, ont lancé 15 actions de protection locale pour améliorer la sécurité dans les zones à risque, notamment par des demandes d’amélioration de l’éclairage public.
Sur le plan foncier, la Confédération Paysanne du Faso (CPF), avec le soutien d’OXFAM, a mené un plaidoyer « intense » pour contrer l’aménagement des terres agricoles par des opérateurs immobiliers. Suite a cette démarche, en mars 2023, le gouvernement a adopté une mesure visant à contrôler et à retirer les terres non mises en valeur, en faveur de l’agriculture, de la sylviculture et de la pisciculture. « Cette victoire représente un succès majeur pour les producteurs familiaux et témoigne de l’efficacité des campagnes de plaidoyer d’OXFAM et de la CPF », a signifié l’ONG.
En rappel, l’ONG OXFAM est présente au Burkina Faso depuis les années 70. Elle a pour mission d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables à travers des actions ciblées et des partenariats locaux.
Latribunedufaso.net