10 ans de Marie Stopes Burkina Faso : 219 949 avortements à risque évités

Cela fait dix ans que Marie Stopes Burkina Faso est reconnue comme leader dans la planification familiale au Burkina Faso. En effet, depuis 2009, date de sa création sur le territoire burkinabè, elle s’est engagée à la défense des droits fondamentaux de chaque femme et de chaque homme d’être informé, et d’avoir accès librement et facilement aux services de santé sexuelle et reproductive. Après une décennie d’activités, quel bilan ?

De 2009 à 2018, les interventions de l’Organisation non gouvernementale(ONG) Marie Stopes Burkina Faso ont permis d’éviter 1 439 décès maternels, 219 949 avortements à risque, 499 555 grossesses non désirées, et d’amener  1 173 162 personnes à utiliser une méthode de planification familiale fournie par elle-même.

En ce qui concerne principalement l’année 2019, l’impact des interventions de l’ONG fait état de quatre centres, d’un centre d’appel, de neuf équipes mobiles, de 31 Marie Stopes Ladies/Men, de 95 Centres de santé et de promotion sociale(CSPS) et de 60 franchises spéciales créés. Egalement, au cours de ladite année, l’on note 310 000 utilisateurs de méthodes contraceptives grâce aux actions de l’ONG ; plus de 300 000 couples années de protection délivrées ; 20 000 clients de moins de 20 ans ; 450 décès maternels évités ; 74 000 avortements à risque évités ; 136 000 grossesses non désirées évitées ; 437 millions de FCFA de dépenses en santé économisées par le système de santé. L’usage d’implants est estimé à 51% et à 10%, celui du Dispositif intra utérin(DIU) ; le tout pour une courte durée estimée à 38%.

De ses perspectives pour 2020, l’on retient l’extension des sites d’intervention des équipes mobiles ; la redynamisation de l’ensemble des canaux de prestation ; le renforcement des capacités des équipes d’appui ; le renforcement du marketing « cible jeune » avec l’intégration du QG Jeune au sein du centre de contact ; la promotion de la lutte contre les violences basées sur le genre(VBG) ; le renforcement de la collaboration avec les autres acteurs de la société civile intervenant dans la santé de la reproduction.

Tambi Serge Pacôme Zongo

Latribunedufaso.net

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