Session ordinaire de l’année 2024 du Dialogue Etat/secteur privé : Les acteurs font le bilan du plan d’actions 2023-2025

Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla a présidé, le jeudi 18 avril 2024 à Ouagadougou, la session ordinaire de l’année 2024 du Comité de pilotage du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé (CODESP).

Ladite session du Comité de pilotage constitue une étape « importante » dans le processus d’animation des instances 2024 du CODESP en ce sens qu’elle devra permettre de faire le point de l’état de mise en œuvre de la tranche annuelle du plan d’actions 2023-2025 des recommandations et engagements adoptés lors de la session tenue le 14 mars 2023 et de donner des orientations pour la suite. C’est également l’occasion d’examiner et d’adopter le projet de plan d’actions 2024-2026. 

Dans le discours du Premier ministre, lu par le Sécrétaire general du gouvernement, Mathias Traoré, il ressort que le Comité de pilotage du CODESP a été mis en place avec pour objectif principal d’accélérer la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue Gouvernement/secteur privé, toute chose qui va permettre d’endiguer les préoccupations qui entravent le développement du secteur privé. 

« C’est dire le rôle combien important que joue ce Comité dans la quête d’un environnement propice à l’éclosion et à l’expansion d’entreprises dynamiques dans notre pays » a-t-il ajouté.

A écouter le Sécrétaire général du ministère du Commerce, Fidèle Ilboudo, « le CODESP est articulé autour d’un certain nombre d’instances notamment les rencontres sectorielles régionales et nationales. A l’issue de ces rencontres, un plan d’action qui traduit en activité concrète les différentes recommandations formulées est proposé et le CODESP  l’entérine et donne injonction aux différentes parties prenantes pour sa mise en œuvre ».

Pour ce qui est du plan d’action 2023-2025 articulé autour de 78 recommandations, il ressort des échanges du jour que, 20 recommandations ont été exhaustivement mises en œuvre et 20 actions entamées. Il y’a également des actions qui n’ont pas connues de mise en œuvre en raison de la question budgétaire et sécuritaire.

Par ailleurs, la session du jour avait également pour but d’examiner un projet de Code de bonne conduite en matière de dialogue public privé assorti d’un mécanisme de gestion des plaintes. Ce code a pour objectif de contribuer à formaliser davantage les engagements et à définir les rôles et responsabilités des acteurs pour un dialogue public privé fructueux.

« Ce projet de document a été élaboré avec la participation de toutes les parties prenantes aussi bien du public que du privé et cela dans le cadre d’une assistance technique financée par la Délégation de l’Union Européenne, partenaire de choix du Burkina Faso en matière d’amélioration de l’environnement des affaires », a signifié le SG lisant le Discours du Premier ministre, Me Apollinaire Kyélèm de Tambèla. 

Ines Tougma 

Latribunedufaso.net

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