Rencontre entre le Gouvernement et ses partenaires : Le développement du Burkina Faso au centre des échanges

Le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a présidé la première rencontre entre le Gouvernement et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), au titre de l’année 2024, ce jeudi 07 mars 2024 à Ouagadougou. La présente réunion est un cadre de rencontre entre le Gouvernement et les PTF pour une meilleure mise en œuvre du Plan d’action de stabilisation et de développement adopté par le Burkina Faso. 

A écouter le ministre de l’Economie, Aboubacar Nacanabo, « pour la mise en œuvre de ses actions, nous avons l’accompagnement des PTF. Donc il est important que nous puissions échanger avec eux pour réaffirmer notre vision, mettre en exergue les priorités et mettre en évidence aussi les difficultés que nous avons sur le terrain dans la collaboration afin que nous puissions tracer les lignes par rapport à notre collaboration. Le but est que nous puissions atteindre les objectifs qui sont les nôtres, et comme vous le savez notre priorité essentielle, c’est la sécurité et nous avons tenu à réaffirmer cela au Partenaires techniques et financiers pour qu’ils comprennent la nécessité pour nous de faire en sorte que la sécurité soit une réalité ce qui va nous permettre de nous engager sur d’autres champs de développement ».

Le premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla patron de la réunion a également donné son point de vu. Pour lui, ils leurs (PTF) revient de réfléchir fondamentalement s’ils veulent réellement s’entraider ou faire autre chose. « Nous, ce que nous cherchons de vous, c’est de nous fournir de l’aide qui peut nous aider à nous passer de l’aide pour devenir des partenaires. Quand vous aidez quelqu’un qui n’arrive pas à s’en sortir, vous-même, vous ne vous enrichissez pas, mais quand celui que vous aidez peut se sortir pour devenir acteur de développement, ça profite à tout le monde, ça profite aux échanges internationaux. C’est de ce partenariat dont nous avons besoin » a-t-il signifié.

A la suite des échanges le patron de la cérémonie a laissé entendre que : « nous ne voulons plus du saupoudrage. Nous voulons que quand vous dites que vous nous aidez, après la phase de l’aide, qu’on puisse dire en quoi il y a eu émancipation des citoyens. Nous voulons que les partenaires internationaux interviennent dans les domaines structurants de l’économie ».

Il a, en outre fait cas des priorités du pays en ce moment. « Nos priorités, c’est la sécurité, la refondation de l’Etat et le développement. Si les élections peuvent nous aider à avoir la sécurité, nous les organiserons, si les élections peuvent nous aider à refonder notre Etat, si les élections peuvent emmener le développement, nous les organiserons le plus tôt possible. Nous sommes fatigués de tourner en rond. Il faut que nous sortons notre pays de l’environnement de pauvreté dans lequel nous sommes depuis longtemps.

Il faut être clair, si les élections étaient un moyen de développement, il y a longtemps nous serions déjà développés. On n’organise pas les élections pour organiser les élections. C’est quand on est des Hommes politiques sans objectif qu’on organise les élections pour les élections. Nous, nous ne sommes pas des politiciens. Nous sommes des Hommes de mission. Nous sommes venus pour une mission. C’est de sécuriser notre territoire, refonder notre Etat et développer notre pays. Si les élections peuvent nous aider à attendre ces objectifs, nous allons les organiser. Si les élections ne peuvent pas nous aider à atteindre ces objectifs, nous les suspendrons jusqu’à ce que nous soyons prêts », a déclaré Me Apollinaire Kyelem de Tambela face aux Partenaires techniques et financiers lors de cette rencontre entre le Gouvernement et ses partenaires.

Au sortir de cette rencontre, le ministre de l’Economie, Aboubacar Nacanabo à signifié avoir eu le sentiment que le message est passé et que les partenaires ont pris note. « Comme vous le savez ses partenaires sont ici avec nous, ils vivent la réalité. Donc, nous pensons que ce sont des choses qu’ils connaissent », a-t-il conclu.

Ines Tougma 

Latribunedufaso.net

Partagez

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *