Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 : Des Ouagalais convaincus de la victoire des Étalons 

La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Des Ouagalais se prononcent dans un micro-trottoir réalisé ce 10 janvier 2024 sur les chances de l’équipe nationale dans cette compétition. Lisez plutôt quelques avis de citoyens.

Jean Marie Somé : « nos chances dans cette CAN son réelles »

M. Somé pense que les Étalons irons en demi-finale. Cependant, pour lui, il y’a un « mais ». Il faut que l’entraîneur soit « sérieux » parce que « nous avons l’impression qu’il joue aux sentiments avec les joueurs. Aussi, il ne communique pas avec les joueurs. Il doit être rigoureux avec eux ».

Saïdou Nana, fonctionnaire des douanes, « nous avons 75% de réussite dans cette CAN »

Pour lui, l’équipe part outsider. Cependant, il est rassuré que cette CAN va surprendre plus d’un. Il affirme que le Burkina sera dans le « carré d’as » et si possible ramener la coupe au pays.

M. Nana à également justifié ses propos en disant que l’équipe du Burkina vient au moment où les gens s’attende le moins. Il est donc sûr de leur victoire prochaine.

Philippe Nacoulma, « le football n’est pas de la mathématique »

Quand à M. Nacoulma, « nous ne pouvons que leur souhaiter bonne chance. A l’écouter, en se basant sur l’effectif des Étalons, le Burkina pourrait avoir des difficultés face aux équipes favorites de la compétition.

« Nous, nous sommes outsider mais vu les surprises des années précédentes, nous croyons à la victoire. Sinon l’équipe n’a pas une grande teneur, je suis confiant mais c’est difficile », a-t-il ajouté.

Gilbert Nikiema, « les Burkinabè sont des combattants, nos grands parents ont été des combattants »

« Nous ne pouvons que ramener cette coupe au pays car nous sommes des combattants. Nous les demandons seulement de jouer sérieusement, les querelles entres eux que nous entendons ne nous regardent aucunement. Qu’ils ramènent seulement la coupe », a laissé entendre M. Nikiema.

Lancina Seri , Professeur de sport, « nous pouvons sortir sans grande difficulté dans la poule »

« C’est au huitième de finale que ça pourrait être compliqué si nous tombons sur une équipe très en forme. Puisque nous avons des blessés et notre match contre l’Iran ne nous rassure pas trop puisqu’on a perdu. Aussi, il faut que l’entraîneur revoit son système de classement », a-t-il expliqué.

Rodrigue et Frédéric Zoungrana, « les chances sont probables »

A écouter Rodrigue, l’équipe n’est pas totalement en forme. Cependant, il pense qu’avec de la motivation, ça pourrait aller.

Pour Frédéric, tout ira bien. « Ils peuvent y arriver. On leur demande de bien se battre seulement », a-t-il laissé entendre.

Mahamadi Ouédraogo, « nous ne pouvons pas gagner cette CAN »

Il s’est montré pessimiste. Pour lui, la préparation de l’équipe laisse à désirer. « Au lieu de s’entraîner dans un pays où nous avons le même climat qu’au Burkina Faso, ils sont allés le faire à Doubaï », se demande-t-il. « selon moi, s’ils partent en demi-finale ils auront grouillés », a-t-il ajouté.

Aubin Ouédraogo, Journaliste sportif « La CAN est une grande compétition »

Pour lui, toute nation qui arrive à se qualifié pour cette compétition a sa chance de la remporter. « Je dirai que les Étalons ont les mêmes chances que toutes les autres équipes. Il reste seulement de faire en sorte de surpasser les autres et de chercher le titre de gagnant », a-t-il ajouté.

Inès Tougma (stagiaire)

Latribunedufaso.net 

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