Célébration de la 36ème Journée Mondiale de lutte contre le Sida : Des acteurs distingués pour leur apport  

Le Burkina célèbre en différé, le samedi 02 décembre 2023 à Ouagadougou, la journée mondiale de lutte contre le SIDA (JMS). La cérémonie de lancement des activités a connu la présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Robert Lucien Kargougou, représentant le président de la Transition, également président du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, Ibrahim Traoré. 

Le thème de la présente édition « Renforcer le leadership communautaire pour mettre fin au SIDA », témoigne du rôle de la société civile dans la riposte au VIH au Burkina Faso. 

Selon la représentante pays ONUSIDA, Ndimira Nsabimana Félicité, « cette cérémonie permet de rendre hommage au rôle essentiel joué par les autorités gouvernementales et les représentants de tous les secteurs y compris le rôle primordial des populations affectées et vulnérables ». A l’écouter, le Burkina figure, sur la scène sous-régionale, parmi les pays qui sont sur la voie de l’éradication du SIDA d’ici 2030.

Pour le ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Kargougou, « c’était l’occasion de faire le point de la lutte et d’entrevoir les perspectives ». Selon ses dires, de remarquables progrès ont été enregistrés dans le cadre de la lutte contre le SIDA mais des défis restent à relever. « Des défis en  matière d’accès au dépistage, au traitement et aux nouvelles technologies », a-t-il cité.  

Par la suite, le représentant du président de la Transition a félicité l’ensemble les acteurs, les organisations de la société civile et leur a demandé de rester engager afin que d’ici 2030, le SIDA soit éliminé. Aussi, a-t-il ajouté qu’il est extrêmement important que tous les acteurs se remobilisent dans la lutte contre la maladie.

Au rang des structures de lutte contre le SIDA, figure le réseau national de l’associations des personnes affectées et vivants avec le VIH. Pour son coordonnateur Adama Ouédraogo, Il y a beaucoup de résultats positifs. « Sur les 3×95, le Burkina n’est pas loin. un travail est toujours entrain d’être fait afin de permettre l’élimination de la transmission mère-enfant qui tourne autour de 4% », a-t-il expliqué. Leur association par la voix du représentant a demandé d’accentuer l’accompagnement à la formation au profit des jeunes et adolescents affectés par le VIH, de renforcer la prise en charge médicale et les capacités des acteurs de la chaîne de la prise en charge médicale.

En marge de cette célébration, des acteurs de la lutte contre le VIH/SIDA ont reçu des distinctions honorifiques. Il s’agit précisément de 15 personnes physiques pour les distinctions personnelles au titre de Grands maîtres de l’ordre burkinabè. Des associations, sociétés, ministères ont également reçu des attestations, des trophées et des enveloppes allant de 250 milles à 500 milles FCFA pour leur engagement dans la lutte.

En rappel, la JMS a été instituée en 1988 par l’OMS. De nos jours, 39 millions de personnes vivent avec le VIH. 29,8 millions d’entre elles reçoivent un traitement antirétroviral et 9,2 millions de personnes n’ont cependant pas accès à une thérapie antirétrovirale dont 43% d’enfants. 

Nabintou Ouattara (stagiaire)

Latribunedufaso.net

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