Au cours d’une conférence de presse tenue le mercredi 15 novembre 2023 à Ouagadougou, le Directeur général de la Société national de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER), Issaka Compaoré, s’est exprimé sur la situation des créances de ladite structure relative à la vente des équipements agricoles.
Il ressort que les créances de la SONATER se chiffrent à 11 598 370 762 francs CFA dont 4 061 382 097 francs CFA au titre des créances clients et 7 536 988 665 francs CFA au titre de la subvention de l’Etat.
Le Directeur général de la SONATER a expliqué qu’à travers cette conférence publique la SONATER invite tous ses débiteurs à se mettre à jour. Elle invite également ceux qui ont fait des paiements et qui ne leur ont pas encore transmis les quittances à le faire dans les plus brefs délais pour une mise à jour de leur situation, parce que des mesures seront entreprises en vue du recouvrement de ces créances.
En effet, les mesures s’adressent aux organisations professionnelles, aux particuliers et autorités créanciers de la SONATER. A écouter le Directeur général Issaka Compaoré, pour les organisations professionnelles, le ministère de l’agriculture fera des rétentions à la source sur les subventions allouées aux organisations professionnelles à concurrence du montant de leurs créances dûes et mettra en œuvre des actions pour diligenter le paiement de leurs créances. Quant à l’endroit des particuliers et des autorités, la SONATER compte publier la liste des débiteurs dans un journal de la place à l’expiration du délais. Elle compte également réaliser les garanties fournies par les clients et au besoin ouvrir des procédures judiciaires à l’encontre de ses débiteurs. De plus, la SONATER mènera des démarches auprès du ministère de l’Economie en vue de la prise de mesures visant à opérer des retenues à la solde pour les agents publics débiteurs de la SONATER.
En rappel, la SONATER a pour principales missions d’exécuter des projets et programmes dans des domaines tels que les constructions rurales, les équipements en matériels agricoles manuels et motorisés, les aménagements de terres agricoles, la défense et restauration des sols et toute autre activité de l’agriculture et de la sécurité alimentaire entrant dans le champs de la maîtrise d’ouvrages délégués. Elle travaille à titre de maître d’ouvrage délégué pour le compte et au nom de l’Etat et de ses démembrements, des collectivités territoriales, des associations et de tout organisme de droit public ou privé.
Nabintou Ouattara (stagiaire)
Latribunedufaso.net