Campagne agricole 2019-2020 : 5,8 millions de tonnes de céréales attendues

Lancée le 25 mai 2019 à Tiéfora, dans la région des Cascades sous le thème : « Quel modèle d’exploitation pour une transformation structurelle et une résilience du secteur agricole ? », la campagne agricole 2019-2020 a pour objectif 5 800 000 tonnes de céréales. Soit une hausse de 620 000 tonnes de céréales, comparativement à la campagne écoulée 2018-2019 dont la production céréalière est de 5 180 000 tonnes.

Pour la campagne en cours, il est également attendu 986 946 tonnes des autres cultures vivrières et 1 700 462 tonnes de cultures de rentes. Ce qui marque une légère hausse de la production par rapport à la campagne 2018-2019 où l’on a pour les autres cultures vivrières 846 953 tonnes et pour les cultures de rentes 1 097 206 tonnes.

 

Les objectifs de productions céréalières pour la campagne agricole 2019-2020 par région sont disparates selon les zones. Il est attendu respectivement 1 084 520 tonnes de productions céréalières pour la région de la Boucle du Mouhoun (19% de la production nationale), 1 065 148 tonnes des Hauts-Bassins (18% de la production nationale), 537 057 pour la région du Centre-ouest, 342 432 tonnes pour le Sahel, 101 004 tonnes pour le Centre.

Pour les cultures de rentes, les objectifs visés sont de 34 933 tonnes pour le Plateau Central, 25 028 tonnes pour le Centre-nord, 170 183 tonnes pour l’Est (10% de la production nationale) et 110 708 tonnes pour le Centre-sud (7% de la production nationale). Quant aux autres cultures vivrières, il est attendu 39 735 tonnes pour les Cascades, 65 331tonnes pour le Centre-est, 70 861 tonnes pour le Sud-ouest (7% de la production nationale), 167 461 tonnes pour le Nord (17%).

La production agricole du pays des Hommes intègres, faut-il le rappeler, est largement tributaire des aléas climatiques et des moyens de production peu mécanisés. A cela s’ajoute les attaques de prédateurs de cultures tels que les chenilles légionnaires et les oiseaux granivores que subissent les producteurs. Sans pour autant compter sur cette nouvelle donne qu’est le contexte sécuritaire difficile qui poussent les populations à déserter les champs.

En rappel, selon les statistiques du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles, l’agriculture occupe plus de 86% de la population active du pays des Hommes intègres ; et contribue à hauteur de 35% au Produit intérieur brut (PIB).

Marcus Kouaman
marcus@latribunedufaso.net
La Tribune du Faso
Graphiques : latribunedufaso.net
Source : DGESS/MAAH

Partagez

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *