La Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) a outillé une quarantaine d’acteurs sur la lutte contre les effets du changement climatique et les crimes environnementaux au Sahel. C’était au cours d’un forum régional organisé le 11 avril 2025 à Ouagadougou.
Dans le cadre de son programme dénommé « Renforcer le journalisme d’investigation au Sahel », la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) a organisé le 11 avril 2025 à Ouagadougou, un forum régional sur le thème : « Enjeux et mécanismes de lutte contre les effets du changement climatique et les crimes environnementaux au Sahel ».

Le Forum a mobilisé une quarantaine de participants issus du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Selon le Coordonnateur de la CENOZO, Arnaud Ouédraogo, beaucoup reste à faire pour que des solutions concrètes soient mises en œuvre pour atténuer les effets du changement climatique et les crimes environnementaux dans la région du Sahel. Ainsi, ce forum régional ambitionne de franchir une étape décisive, en aboutissant à une feuille de route sous-régionale, ambitieuse, mais réaliste, capable de guider les actions futures.

La cérémonie d’ouverture du forum a été placée sous la présidence du ministre en charge de l’Environnement du Burkina Faso, Roger Baro, représenté par son Conseiller technique, le Colonel des eaux et forêts Paul Djiguemdé. Dans son mot d’ouverture, Paul Djiguemdé a salué l’initiative et s’est dit confiant que ce forum offre une opportunité précieuse pour enrichir ces efforts par le dialogue avec les journalistes d’investigation, la société civile et les experts. « Ensemble, nous pouvons bâtir une feuille de route solide pour le Sahel. Je vous invite donc à mener des échanges fructueux et je vous souhaite plein succès dans vos travaux », a-t-il signifié.
Lire aussi >> Protection de l’environnement : La CENOZO outille des Hommes de médias sur les enjeux des changements climatiques
Il faut noter que depuis 2021, la CENOZO a soutenu plus de 60 enquêtes sur les réalités environnementales dans les pays de l’AES. A cela, se sont ajoutées 12 tables rondes (4 au Burkina Faso, 4 au Mali et 4 au Niger) qui ont permis de recueillir des recommandations « fortes », notamment le renforcement de la gouvernance climatique, la promotion de pratiques agricoles résilientes face aux effets du changement climatique et l’application stricte de sanctions pour les atteintes à l’environnement.
latribunedufaso.net
Source : CENOZO
